Bourdonnement en cours…

Les jeux de cercle produisent des résultats sonores très différents selon la dynamique du groupe y prenant part. Certains groupes tendent vers une imitation fidèle; leur exploration d’un ou deux éléments musicaux donne lieu à une évolution graduelle du résultat sonore. Par exemple, si un groupe détermine la hauteur des notes et se concentre sur des modifications sur les plans de la durée et des nuances, le son du groupe peut prendre l’allure d’un bourdonnement dont la transmutation des timbres dépend de l’instrumentation. Un bourdonnement continu, dans ce contexte, c’est tout à fait souhaitable…

Campbell, Jeux de cercles: variations

Une suite de nuances différente produira un son bien différent. Vous pouvez indiquer une de ces progressions au groupe en la jouant, en la décrivant, ou en y faisant allusion à l’aide d’images.

Campbell, Jeux de cercles: variations

On peut renverser le paradigme et fixer les paramètres d’un autre élément. Déterminons que la suite de nuances donnée comporte un crescendo-decrescendo, et que les notes restent modifiables. Voilà une modification simple qui donne un résultat sonore tout autre. Que se passe-t-il quand on fixe la hauteur des notes et une suite de nuances, et qu’on se permet des modifier la rythmique? Votre bourdonnement pourrait se mettre à groover. Si on se donne plus de latitude avec la hauteur des notes ou la suite des nuances, on obtiendra des résultats diversifiés. Si vous poursuivez ce processus, votre groupe se mettra à former des opinions sur ce qui fonctionne le mieux au plan musical, et la création d’une composition de groupe sera alors bien entamée. Voici la partition d’un groupe ayant complété ce procédé :

Co-composition basé sur Jeux de cercles, de l’École secondaire Lindsay Place, animé par Campbell dans des ateliers La Culture à l’école

Lorsqu’il a joué à des jeux de cercle, ce groupe-ci a préféré l’imitation précise. D’autres groupes préfèrent les changements radicaux au plan sonore : ceux-ci sautent d’un élément musical à l’autre, créant même un élément de surprise ou de contraste alors que la hauteur reste fixe. Ces deux stratégies sont utiles et intéressantes en soi. À vous, donc, de saisir la dynamique du groupe et exploiter les forces des gens et du groupe avec lesquels vous travaillez. Chaque groupe proposera ses idées, qui seront tout à fait uniques et propres à lui! Voilà ce qui fait la beauté des jeux de cercle.

 

Notes de mes cours de tricot

« Si tu fais une erreur, fais-en une deuxième. Comme ça, les gens penseront que tu as fait exprès. Ils ne se douteront de rien si tu ne leur dis pas! »

Photo credit: Ben Hosking

Voilà ce que me conseillait ma grand-mère lorsqu’elle m’apprenait à tricoter. Le tricot est parmi les choses les plus difficiles que j’aie jamais apprises, et ma tendance générale est de m’en tenir aux grandes lignes des consignes plutôt que de les suivre au pied de la lettre. Grand-maman et moi avons ainsi passé plusieurs séances de tricot hilarantes à transformer nos erreurs en « éléments de conception ». Ses paroles me sont revenues au moment où j’enregistrais l’ébauche d’un open score pour un ami collègue. Elles sont aussi d’une pertinence magnifique lorsqu’on fait de la musique créative avec des amateurs.

Que ce soit pour le tricot ou la musique, je préfère recevoir des consignes générales claires plutôt que des détails à n’en plus finir. Voilà pourquoi j’écris des open scores permettant une bonne marge de manœuvre à l’interprète. C’est avantageux lorsqu’on travaille avec des loopers, puisque chaque nouveau loop est (un peu ou très) différent du dernier. Quand je me suis installée pour enregistrer cette ébauche pour mon collègue, j’avais un plan – une liste de sections avec des choix de notes et des procédés correspondants.

Attention… on tourne!

Ébauche de Knitting Lessons, pour clarinette et loop station

Tout se passe à merveille, jusqu’à ce que :

MOI QUI ME PARLE : Zut. J’ai fait une erreur. (elle écoute quelques loops à 1 m55 s et se remémore les conseils de tricot de grand-maman)

Hummm, c’est pas pire, en fait – ça annonce en quelque sorte ce que je compte faire plus tard. (elle poursuit le procédé désigné pour cette section avec la construction d’un nouveau loop)

Alors maintenant, il faudrait intégrer cette erreur… (elle fait de la claquette sur les loopers de 2 m 35 s à 2 m 50 s)

… ouais, cool, ça marche…

Oups! En fait, j’avais autre chose en tête. (elle écoute la nouvelle « erreur » à 2 m 50 s)

À vrai dire, c’est cool, ça. Je me demande si je peux m’en servir… (elle complète le procédé)

S’il y a bien une chose que j’ai apprise grâce au looping, c’est que les événements inattendus sont tout aussi intéressants, sinon plus, que ce ceux qui étaient prévus. Les deux « erreurs » que comprennent cet enregistrement n’étaient pas intentionnelles, mais elles en sont devenues des « éléments de conception » et, en bout de ligne, elles se sont carrément retrouvées dans la partition finale. Si je m’étais arrêtée après avoir commis la première erreur, je n’aurais jamais su à quoi elle me mènerait.

Voilà comment les conseils de tricot de grand-maman me sont utiles lorsque je fais de la musique créative avec musicien·ne·s amateur·rice·s. Le moyen le plus efficace d’inhiber la créativité et l’inspiration, c’est d’adopter une approche qui oppose les bonnes réponses aux mauvaises. Parfois, certaines erreurs sont réellement des erreurs; dans ce cas-là, il est important de s’en occuper à la source (je viens de découvrir la provenance de cette satanée distorsion grésillante…). Quelles stratégies peut-on employer pour organiser une activité de musique créative où on ne cherche pas systématique à identifier les erreurs, et où on suppose que celles-ci sont riches en potentiel? J’y réfléchirai plus longuement dans les prochains articles de blog. Bonne rentrée, tout le monde!

 

Loops en folie

En vedette : l’École secondaire de la Pointe-aux-Trembles
Karine Lalonde, enseignante en musique
Nikola, violoniste, 3e secondaire
 
Travailler avec des ados peut s’avérer aussi gratifiant que difficile. Si on réussit à les accrocher avec une activité quelconque, ils y mettront une énergie insoupçonnée – mais s’ils ne sont pas intéressés… ouille. J’ai compris que j’avais touché une corde sensible cette année lors d’un atelier Une école accueille un artiste, que j’animais alors à l’école secondaire de la Pointe-aux-Trembles. J’ai fait une démonstration de mon jeu de clarinette après l’avoir raccordé à des pédales de loop. Quand j’ai eu terminé, j’ai vu 25 ados, bouche bée, et j’ai entendu « On peut faire de la musique comme ça? », « Est-ce que je peux essayer? », « hallucinant »…

Il n’y a rien de plus facile que d’installer une pédale de loop pour quelqu’un. On active simplement le mode delay sur la pédale, on tient un micro près de leur instrument et on leur demande de jouer une note. La pédale fait rejouer cette note… encore et encore. Cette fonction permet aux gens de réécouter ce qu’ils viennent tout juste de jouer. La plupart des musiciens amateurs ont une écoute plutôt raffinée : ils distinguent instantanément ce qu’ils aiment de ce qu’ils n’aiment pas!

Ça a certainement été le cas de Nikola, violoniste qui joue de son instrument depuis cette année, et le premier élève à s’être servi de ma pédale de loop après ladite démonstration. Nous avions l’avantage d’avoir complété deux ateliers d’improvisation axés sur des jeux musicaux interactifs; d’autre part, son enseignante en musique, Karine Lalonde, lui offre actuellement une excellente formation. À part ça, je n’ai aucun mérite en ce qui concerne les échantillons sonores suivants : j’ai tenu le micro, je lui ai expliqué le fonctionnement de la pédale, et Nikola s’est chargé du reste. Quelques essais plus tard, voici son premier loop :

Loop rythmique de Nikola, réglage du delay à 120 ms

Pendant l’enregistrement de ce loop, Nikola n’était pas satisfait d’un son aigu soutenu : il souhaitait obtenir un son un peu moins strident. Karine, une excellente violoniste, lui a donc montré comment jouer une harmonique artificielle à distance de quarte – précisément le genre de son qu’il cherchait.

Puisque le premier loop de Nikola avait produit une espèce de bourdonnement rythmique, je lui ai suggéré de développer une idée contrastante en se servant de glissandos. Voici son deuxième loop :

Loop de Nikola créé à partir de glissandos, réglage du delay à 120 ms

Après le cours, j’ai voulu offrir à Nikola un exemple de ce qu’on pourrait faire avec deux loops contrastants. Voici le résultat :

Loops de Nikola, arrangement de Louise Campbell

Je serais très intéressée d’entendre les résultats auxquels Nikola serait arrivé avec ses deux loops. Ma mission actuelle : rechercher des applis gratuites permettant à des élèves d’enregistrer, de créer et de mixer leurs propres loops en se servant d’un minimum d’équipement. Tenez-vous bien, j’ai de nouveaux ateliers Une école accueille un artiste en chantier pour 2018-’19!

Une note sur les besoins techniques : il n’est pas nécessaire que l’équipement soit sophistiqué ou coûteux. Voici un principe général utile : évaluez l’équipement que vous avez à votre disposition et rajoutez-y ce qu’il faut pour qu’il puisse servir. Recherchez des applis de looping gratuites, des amplis avec fonctions delay et reverb intégrées, et des pédales de loop. Demandez à vos élèves ce qu’ils savent et font déjà : il est probable qu’il y en a parmi eux qui font déjà leur propre mixage. Servez-vous de leur équipement préféré, et vous vous retrouverez avec des experts qui s’emballeront à parler d’équipement et à partager leurs connaissances avec leurs collègues tout fraîchement branchés.

Ouf! Le concert approche

Vous avez beaucoup improvisé, les gens s’amusent comme des fous, et maintenant, le concert approche à grands pas. Que faire? Je vous dirais d’improviser en concert comme vous le faites déjà. Sinon, vous pouvez opter pour une approche légèrement plus compositionnelle. Prenons S’amuser avec les sons filés – l’article de blog précédent – comme point de départ, et allons un peu plus loin…

La règle principale du jeu reste la même : vous pouvez faire un son filé ou un silence. Ensuite, pour ce qui est du choix de notes… Réalisez plusieurs versions du jeu en vous servant d’ensembles de notes divers (voir l’article précédent ou créez vos propres ensembles). Votre groupe a-t-il une préférence pour certains ensembles de notes? Déterminez les ensembles de notes préférés de votre groupe, et demandez à une personne d’en « diriger » l’exécution en indiquant au groupe l’ensemble de notes à jouer ainsi que la durée désirée.

Exemple de score.

Choisissez plusieurs chefs – chaque chef dirigera l’exécution des ensembles de notes à sa façon, et à une cadence qui lui sera propre. En tant que tel, c’est fascinant à observer. Pour le concert, demandez au public de deviner les règles du jeu; ensuite, faites diriger ce même jeu par vos trois chefs les plus enthousiastes – les publics adorent, car ils y perçoivent le niveau d’engagement qu’implique la création musicale… tout en pouvant y participer!

Les moyens du bord

Rebienvenue, tout le monde! Pour lancer la haute saison en grand, voici une anecdote en lien à la créativité en musique.

Il était une fois… je me suis cassé le bras. J’ai eu affaire à une fracture simple, et les os se soudent – bref, ça n’a pas été la catastrophe. Cela dit, quand une musicienne se casse un bras, il s’agit quand même d’un événement majeur. Après avoir reçu beaucoup de soins professionnels, mon bras s’est replacé normalement… et, en plus, je me suis mérité une cicatrice pas mal impressionnante. J’allais pouvoir rejouer! Super!!!

Euhhh… Oups. La patience n’étant pas un de mes atouts, j’y suis allée un peu trop fort. Je savais que ce n’était qu’une question de temps, mais j’avais envie de jouer. Mon bras n’avait simplement pas l’endurance nécessaire pour jouer très longtemps. En fait, au quotidien, il semblait s’essouffler au bout 10 minutes. Je n’ai jamais eu l’habitude de pratiquer pendant de longues heures, mais même pour moi, 10 minutes, ce n’est rien. J’ai donc décidé que j’allais jouer avec mes deux bras tant et aussi longtemps que mon bras nouvellement guéri pourrait le tolérer, et que je ne poursuivrais ma pratique qu’avec mon « bon » bras une fois que l’autre serait épuisé.

Le défi à surmonter était donc le suivant : j’allais devoir éviter de me servir de mon bras gauche pour jouer de la clarinette. La main gauche s’occupe du corps du haut de la clarinette; elle est essentielle à tous les doigtés. Voilà que j’allais devoir me passer du corps du haut.

Allais-je pouvoir jouer de la clarinette en ne me servant que du corps du bas? Heureusement, j’ai réussi à faire entrer mon bec dans le corps du bas. Tout à coup, je me suis retrouvée avec une « clarinette pour droitière », mon bras gauche a pu prendre une pause bien méritée (… ouf…!), et j’accédais à un monde de sons entièrement nouveau.

Ce blog porte sur la création musicale pour tout le monde – alors pourquoi est-ce que je raconte cette histoire? Parce que la créativité s’épanouit au maximum lorsqu’on doit trouver des façons de travailler en respectant des contraintes. Quand je me suis fracturé le bras, je ne m’attendais pas à découvrir la demi-clarinette, un nouvel instrument. En fait, je ne l’aurais jamais imaginé – mais quand j’ai dû trouver une façon de faire de la musique avec les moyens que j’avais, j’ai trouvé. Depuis ce moment, les découvertes qui en ont résulté ont pris beaucoup de place parmi mes activités de création. Voici Songbird, une œuvre pour demi-clarinette et loop station que j’ai composée et interprétée.

Je me sers de cette anecdote pour capter l’attention des musiciens amateurs et pour les encourager à penser en exerçant leur créativité. Si on se sent limité, (« je n’ai jamais pris de cours de musique » ou « je ne suis pas chanteur·se »), quel est donc l’envers de la limite en question? Au plan pratique, comment ces limites peuvent-elles vous amener à créer une musique qui ne vous aurait jamais effleuré l’imagination?

Bonne rentrée, tout le monde!

 

Jouer au jeu de la musique… en mode « pep rally »!

On vous a déjà demandé de diriger un atelier de musique créative pour plus de 120 adolescentes? Ça m’est arrivé – et je me suis vraiment amusée au Trafalgar School for Girls. J’étais un peu nerveuse – ça fait beaucoup de monde, et quand les ados sont enthousiastes, ils et elles dépassent vos attentes, mais sinon… eh bien, un atelier peut facilement s’avérer très laborieux. Comment allais-je donc faire pour susciter l’enthousiasme et l’engagement de ces filles dès le départ?

Lorsque je travaille avec des amateurs, ma tâche première consiste à les mettre à l’aise, puisque la créativité se manifeste spontanément chez les gens qui rient et qui s’amusent. En ce sens, les jeux sont très utiles. Je n’ai pas ménagé mes efforts, comme j’ai dirigé l’atelier à « Traf » en m’inspirant des pep rallies qu’on organise dans les écoles secondaires anglophones : j’ai organisé un jeu musical participatif lors duquel les filles ont composé, chanté et dirigé leur propre jeu musical en se basant sur celui qui s’appelle Fruit Salad.

Fruit Salad

Les partitions suivantes sont inspirées d’un jeu musical qui consiste à répéter et à combiner trois fragments chantés de quatre temps pour une durée indéterminée. J’ai fait usage de plusieurs variations sur ce procédé dans une variété de contextes : lors d’une exploration musicale avec 30 enfants dans un camp de jour; lors d’un cours de composition offert à six adultes; et lors de pep rallies baptisés Allez (le nom de votre école secondaire)!

Instrumentation : voix
Âges : 7 ans et plus
Nombre de participants : de 6 à 100 (ou plus)

J’emploie le procédé selon lequel on superpose des chants rythmés, et je l’adapte en créant des chants rythmés de longueurs variées. Typiquement, ceux-ci comptent 3, 4 ou 5 temps. Comme ils sont de durées différentes, ils s’intercalent lorsqu’on les répète. Dépendant du contexte, je compose ces fragments comme je l’ai fait pour la partition suivante, destinée à des enfants de 6 à 10 ans.

Fruit Salad. Répéter chaque fragment pour une période indéterminée. Les encadrés indiquent les mots à omettre ou à rajouter (voir Le jeu).

Lorsque c’est possible, j’invite les participant·e·s à composer ces fragments, ce qui stimule leur implication au plan créatif et leur permet de s’approprier la partition résultante. Les fragments suivants sont tirés d’une partition composée par des élèves en musique de la Trafalgar School for Girls (sous les conseils de Kirsten Offer, leur enseignante de musique) sur le thème d’ArtsFest, soit le festival bisannuel de leur école qui fait plein feux sur les arts. Mis à part les fragments contenus sur cette partition, plusieurs autres chants ont été composés; j’ai choisi et adapté ceux qui s’adapteraient bien au contexte d’un pep rally réunissant plus de 120 personnes.

Allez, Traf! Chant ArtsFest, Trafalgar School for Girls

Le jeu

Trois chefs dirigeant chacun des fragments. Fort, plus fort, et « en mode détente ». Trafalgar School for Girls

Voilà qu’on doit transformer ces partitions en jeu : d’abord, les participant·e·s doivent apprendre les fragments par cœur. On choisit un·e ou des chef(s) d’orchestre qu’on charge d’indiquer les nuances, les entrées et les sorties. Que se passe-t-il si tout le monde commence en même temps? Que se passe-t-il quand les fragments de 3 et de 4 temps commencent fort et se poursuivent decrescendo? Que se passe-t-il si une seule personne entame le fragment de 5 temps en le chuchotant?

Ensuite, on choisit un mot ou une expression parmi chacun des fragments et on le remplace par un silence. Ensuite, on en omet un autre. Et un autre. On remet un mot ou une expession ayant été enlevé. On rajoute et on enlève des éléments de différentes façons à chacun des fragments. Les carrés gris renfermant des mots dans les partitions ci-dessus présentent une façon, parmi d’autres, de regrouper des mots et des expressions afin de les enlever ou les rajouter. Portez une attention particulière aux choix que vous effectuerez en ce sens pour votre partition – ceux-ci auront un impact énorme sur la groove ou la carrure rythmique de votre pièce. Des mots et des figures rythmiques différents seront mis en relief et s’aligneront de façons variées et surprenantes, tout dépendant du moment et de la méthode employés pour l’ajout ou l’omission de mots et de phrases.

Maintenant, trouvez une façon de rajouter et omettre des mots dans le feu de l’action : inventez des signes de main pour indiquer les inclusions et les omissions. Écrivez les fragments sur un tableau blanc; couvrez et découvrez ces mots avec des bouts de papier. Pour ce qui est de votre direction, faites preuve de créativité! Mieux encore, invitez vos participant·e·s à proposer d’autres façons de diriger le jeu. Chaque groupe vous offrira des solutions différentes; la même partition résultera ainsi en une diversité de pièces. Amusez-vous bien!

Allez, Traf! Musique inspirée des « pep rallies ».

 

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